Jeunes on nous apprend à être gentils et serviables, envers les membres de la famille, les amis, les collègues et même envers les voisins. Toutefois, avec le temps, nous peinons de plus en plus à répondre aux multiples requêtes d’aides, des uns et des autres.
En effet, celles-ci sont souvent chronophages et lourdes à assumer. Le Refus de répondre à certaines sollicitations devient une variable qui s’impose à nous. Au départ, nous disons « non » en ayant une certaine culpabilité, ensuite nous nous rendons compte qu’un « non » bien placé nous évite des surcharges inutiles. Il ne s’agit pas de dire « non » à tous et à tout, mais de savoir éviter les demandes qui risquent de nous faire perdre notre temps et qui émanent de gens opportunistes et souvent ingrates. Après des années à répondre aux besoins des autres, nous nous rendons compte que certains ne méritent pas notre bienveillance. Ils confondent la gentillesse avec la faiblesse.
Oui, apprendre à dire « non » est soulageant, c'est l'une de mes dernières découvertes. Cela exige, cependant, un apprentissage. Il n’est pas toujours facile de refuser les demandes. C'est avec de la pratique qu'on arrive à bien formuler nos refus.
Ceci n’empêche pas que notre disponibilité et notre générosité resterait sans faille pour les personnes qui nous sont chères et qui à leur tour feraient tout pour nous…
Harrar Dorra