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La pratique philosophique: Quand on trouve ce qu'on cherche

La pratique philosophique: Quand on trouve ce qu'on cherche

 

« Devenir praticien philosophe » tel est l’intitulé de la formation à laquelle je suis inscrite depuis septembre 2019. Je publie, pour les amis intéressés, l’article suivant qui explicite les objectifs d’un atelier de pratique philosophique. Article rédigé par Laurence Bouchet responsable de cette formation.

 

Après avoir participé à un certain nombre d’ateliers, je me dis que j’ai eu la chance de tomber sur cette formation et que finalement, il est vrai qu'

« on trouve ce qu’on cherche » 

 

Objectifs d’un atelier de pratique philosophique : travailler sa réflexion, se connaitre soi-même.

L’atelier de pratique philosophique invite à travailler notre réflexion en développant des compétences :

  • Savoir donner un argument, c’est-à-dire justifier une idée de façon claire et rationnelle qui ait du sens pour tout un chacun et pas seulement pour soi.
  • Savoir questionner y compris ce qui nous parait évident.
  • Savoir apporter une objection construite et justifiée de façon rationnelle (y compris à nos propres idées)
  • Être cohérent, respecter les bases de la logique (principe de non-contradiction).
  • Savoir illustrer ses propos par des exemples.

Cela semble relativement simple sur le papier, dans la réalité c’est beaucoup plus difficile. La pratique philosophique implique des exercices et un entrainement de l’esprit tout comme on peut faire des exercices pour assouplir son corps et le muscler.

Les obstacles à la réflexion

Un ensemble d’obstacles cognitifs doivent être surmontés. Souvent nous n’écoutons ni les autres ni nous-mêmes parce que nous utilisons le langage pour montrer que nous existons, pour nous protéger des autres, pour attaquer, pour défendre notre image ou pour remplir avec précipitation le vide du silence qui nous inquiète.

Comment pourrions-nous donc produire un argument ou une objection si nous ne savons pas écouter ? Si nous nous précipitons ? Si nous ne nous souvenons plus de ce que nous venons de dire ?

Souvent, nous nous accrochons à nos façons de voir, nous nous tenons à nos idées parce que nous n’en connaissons pas d’autres. Sans même avoir pris le temps de les questionner, nous les avons adoptées. Elles nous rassurent. L’inconnu nous inquiète et nous pensons que si une de nos idées est remise en question c’est nous-mêmes qui sommes dévalorisés. Souvent nous voulons des certitudes pas des hypothèses. Dans ce cas il n’est pas possible de questionner.

Pour lever ces obstacles la première chose c’est d’en prendre conscience. Si l’on ne voit pas la barrière, on s’y cognera, on ne pourra pas la franchir.

Lors d’un atelier, les participants sont invités à se rendre compte de ces obstacles qui les empêchent de penser.

Ces prises de conscience ne sont pas très agréables, car elles nous renvoient des images de nous-mêmes qui ne sont pas flatteuses, mais d’un autre côté, elles nous mettent face à nous-mêmes, elles nous soulagent, car elles nous aident à nous accepter tels que nous sommes ou à changer ce que nous voulons et pouvons changer.

Comment pourrions-nous donc produire un argument ou une objection si nous ne savons pas écouter ? Si nous nous précipitons ? Si nous ne nous souvenons plus de ce que nous venons de dire ?

Souvent, nous nous accrochons à nos façons de voir, nous nous tenons à nos idées parce que nous n’en connaissons pas d’autres. Sans même avoir pris le temps de les questionner, nous les avons adoptées. Elles nous rassurent. L’inconnu nous inquiète et nous pensons que si une de nos idées est remise en question c’est nous-mêmes qui sommes dévalorisés. Souvent nous voulons des certitudes pas des hypothèses. Dans ce cas il n’est pas possible de questionner.

Pour lever ces obstacles la première chose c’est d’en prendre conscience. Si l’on ne voit pas la barrière, on s’y cognera, on ne pourra pas la franchir.

Lors d’un atelier, les participants sont invités à se rendre compte de ces obstacles qui les empêchent de penser.

Ces prises de conscience ne sont pas très agréables, car elles nous renvoient des images de nous-mêmes qui ne sont pas flatteuses, mais d’un autre côté, elles nous mettent face à nous-mêmes, elles nous soulagent, car elles nous aident à nous accepter tels que nous sommes ou à changer ce que nous voulons et pouvons changer.

Le plaisir de penser

À force d’exercices les participants aux ateliers deviennent petit à petit plus conscients d’eux-mêmes et de ce qui les détermine. Ils sont davantage capables de regarder leurs obstacles cognitifs et émotionnels et de les surmonter pour se mettre à philosopher. La pensée devient alors un exercice qui procure un plaisir tout comme l’exercice du corps peut en procurer.

Laurence Bouchet 

 

 

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